L'ouvrage:
Max Skinner est anglais.
Le jour de sa démission, il trouve une lettre lui apprenant que son oncle, Henry, était mort et lui léguait sa maison dans le Lubéron. Se souvenant que l'oncle Henry possédait des vignes, Max pense qu'il pourra peut-être vivre de la vente du vin. Son ami, Charlie, le conforte dans cette idée par son enthousiasme.
Max déchante lorsqu'il goûte le vin produit par ses vignes. Il décide de faire appel à un oenologue qui l'aidera à améliorer la qualité de son vin.
Les choses se compliquent encore lorsque Max voit débarquer dans son paradis la prétendue fille de son oncle Henry, fille dont toute la famille ignorait l'existence.
Critique:
Ceux qui connaissent Peter Mayle et s'attendent à un roman qui se veut avant tout détendant et divertissant ne seront pas déçus. C'est un roman de vacances, dont on ressort avec le sourire.
Les personnages sont attachants (du moins, les «gentils«), et amusants. Certains le sont plus que d'autres. Par exemple, madame Passepartout: sa façon de travailler, sa curiosité, sa façon de protéger ceux qu'elle aime...
La scène où Christie et Max se disputent et ce qui en découle est un moment amusant. Ce n'est bien sûr pas le seul.
J'ai tout de même été déçue par quelques aspects du roman. Par exemple, les français sont caricaturés: ils aiment tous bien manger (et mettre de l'ail dans la nourriture), bien boire (comme dans tous les livres de Peter Mayle. A un moment, Max constate que Nathalie conduit vite, c'est donc tous les français qui conduisent vite. Lorsque Christie pense que Nathalie la drague, Max explique que le flirt est une habitude française. Il dit aussi qu'il ne faut pas tomber malade en France, car il y a beaucoup de paperasse. Tous ces poncifs m'ont plusieurs fois fait soupirer d'agacement. Il est possible que certains soient là exprès pour exagérer le trait, et faire sourire le lecteur, mais cela m'a plutôt ennuyée, car cela ôte tout réalisme et toute nuance au roman.
J'ai également été déçue par quelque chose à la fin du roman. Ce qui m'a déçue apporte de l'originalité au roman, c'est donc plutôt positif, mais j'aurais préféré quelque chose de plus conventionnel.
En bref, si vous faites abstraction des lieux communs sur les français (je crois qu'il y en a aussi quelques-uns sur les américains), et que vous voulez passer un moment agréable sans vous casser la tête, ce livre est pour vous!
Éditeur: Nil.
La version audio que j'ai entendue a été enregistrée par Zino Davidoff pour la Bibliothèque Braille Romande.
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