L'ouvrage:
L'histoire se passe sur les Isles Anciennes.
Lyonesse. Le roi Casmir et la reine Sollace viennent d'avoir une fille, la princesse Suldrun. Le couple est mécontent qu'elle ne soit pas un garçon. De ce fait, il la négligen. Suldrun grandit comme elle le peut entre une nourrice aimante et des gens qui veulent lui imposer leur volonté. Heureusement, la solitude ne lui pèse pas, et elle peut passer des heures, voire davantage, dans son jardin.
Critique:
Ce roman fait partie de ceux dont il ne vaut mieux pas lire la quatrième de couverture. Ce qui y est dit arrive, mais bien après le début. En outre, cela ne donne pas vraiment une idée de ce que sera l'histoire.
On trouve plusieurs aspects dans cette intrigue, et certains m'ont davantage plu que d'autres. Par exemple, je n'ai pas apprécié les récits des manigances de ceux qui voulaient obtenir davantage de pouvoir en mettant tel royaume à terre. En plus, je méprisais Casmir.
J'ai été déçue par des faits que je ne peux pas indiquer, car cela dévoilerai des éléments clés.
J'ai aimé suivre certains personnages, car ils étaient sympathiques: Dhrun, Glyneth, Shimrod... Leurs aventures font ressortir leurs bons côtés. De plus, elles sont de toutes sortes. Par exemple, le merveilleux et la fantasy s'y invitent. Le récit de ce qui arrive chez dame Melissa rappelle le conte, ainsi que l'objet magique qu'est le miroir Persilian. Ces éléments côtoient le monde des fées, des trolls, des magiciens, mais également celui de la chevalerie.
Outre Casmir, Fraude Carfilhiot fait partie des personnages détestables. Je trouve un peu dommage qu'il soit si facile de ne pas l'aimer. Cependant, cela cadre avec l'idée du conte. Dans ce genre-là, les «méchants» n'ont rien d'aimable. Le fait qu'ils ne soient pas complexes est une caractéristique du genre.
Certains aspects m'ennuyant, j'ai trouvé qu'ils constituaient des lenteurs. Cependant, ils ne sont ni mal écrits, ni mal exploités, ni incohérents, ni invraisemblables. Ce n'est pas parce que je ne les ai pas aimés qu'ils ne plairont pas à d'autres. D'ailleurs, si l'éditeur audio publie cette série, c'est qu'elle a eu beaucoup de succès en papier.
Je pense ne pas lire la suite. Outre des éléments irréversibles qui m'ont déplu, les combats de pouvoir continueront. Par ailleurs, en faisant une recherche pour avoir l'orthographe de certains noms propres, j'ai trouvé le dictionnaire des personnages, qui m'a été d'une grande aide, mais qui m'a également appris une chose qui arrive par la suite, et qui ne m'a pas plu.
Remarque annexe:
Si on enlève un «l» au prénom de la mère de Suldrun, on obtient le mot anglais qui signifie «réconfort». Sollace représentant, en tout cas pour sa fille, l'opposé absolu du réconfort, je me demande si c'est une facétie de l'auteur... à la fois ironique et sardonique.
J'ai trouvé qu'il y avait une maladresse dans la traduction. Là où la traductrice écrit, s'agissant de plusieurs personnages, «les deux» ou «les trois» firent ceci ou cela, j'aurais écrit «tous deux» ou «tous trois».
Service presse des éditions Audiolib par l'intermédiaire de la plateforme de lecture NetGalley.
La version audio que j'ai entendue a été enregistrée par Marvin Schlick.
C'est le premier livre enregistré par ce comédien que je lis. Je tiens à souligner la qualité de sa prestation. Il a, par exemple, beaucoup modifié sa voix pour certains personnages. Cela a toujours été fait intelligemment, sans cabotinage, et m'a permis de préciser l'image que je me faisais desdits personnages. Outre cela, le jeu du comédien est toujours vivant et naturel, qu'il s'agisse de jouer les forts sentiments d'un personnage ou la presque neutralité de longs passages narratifs. J'entendrai à nouveau Marvin Schlick avec grand plaisir!
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