Cinq Lames d'acier

L'ouvrage:
Olivia songe à changer de nom, et à ne pas entrer dans la police. Elle envisage plutôt de se reconvertir dans l'art. C'est alors que l'un des voisins de sa mère est retrouvé pendu chez lui.

Critique:
Ce roman m'a autant plu que le premier, même si j'ai des reproches à adresser. Par exemple, Olivia m'a beaucoup agacée. Certes, à la fin du tome 1, son monde a été complètement bouleversé, et il est normal qu'elle réagisse excessivement. Cependant, j'ai trouvé qu'elle ne réfléchissait pas, ne faisait pas la part des choses. Ensuite, elle rejette le fait de devenir policière, mais elle se mêle de l'enquête sur le voisin de sa mère, et en plus, à mauvais escient! Elle aurait dû avoir assez de bon sens pour savoir où était la limite. Elle a un peu le même type de réaction inappropriée et peu réfléchie quant à sa vie amoureuse.
Plus tard, heureusement, elle agit moins sottement...

J'ai été ravie de retrouver d'autres personnages du tome 1: Tom, Mete et son mari... L'évolution de Tom m'a fait plaisir. De plus, on en apprend davantage sur lui. Et à la fin de ce volume, on s'aperçoit qu'il reste quelque chose qu'il faudrait savoir...
Le lecteur en apprend également davantage sur Abas (dont j'ignore l'orthographe exacte du nom). Étant pinailleuse, et connaissant le caractère entier de ce personnage, je me suis demandé pourquoi il n'était pas allé chercher sa bien-aimée au lieu de lui envoyer des lettres. Une conversation de vive voix aurait été bien plus logique.

Les énigmes m'ont également plu. J'ai été déçue que cela révèle un aspect peu reluisant d'un protagoniste qui semblait sympathique, mais je ne peux nier que chacun (personnage de papier ou de chair et d'os) a une part d'ombre. Après, tout dépend de la quantité de noirceur qui réside dans cette part d'ombre...
Les rebondissements, comme dans le tome 1, arrivent à point nommé. Il n'y a qu'une chose que j'ai devinée quelques secondes avant de l'entendre.

Sandra attendrira forcément le lecteur. On se mettra à la place de cette adolescente ayant perdu ses deux parents dans de terribles circonstances, complètement déboussolée, ne parvenant pas à reprendre pieds...

La version audio que j'ai entendue a été enregistrée par Hélène Lausseur pour les éditions Sixtrid.

J'ai été déçue que l'éditeur n'ait pas fait enregistrer la suite des aventures d'Olivia par Françoise Miquelis, qui avait enregistré le tome 1. Cependant, appréciant le jeu d'Hélène Lausseur, je me suis dit qu'elle serait à la hauteur. Au niveau du jeu, elle l'est effectivement. Ce qui m'a bien moins plu, c'est l'accent qu'elle prend pour les noms propres étrangers. Par exemple, à chaque fois qu'elle prononçait Ribera en roulant les «r», j'avais envie de la faire taire. Idem quand elle disait le prénom du mari de Mete. Je trouvais cela affreux dans un texte en français.

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